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 Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée]

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Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée] Empty
MessageSujet: Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée]   Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée] EmptyMer 27 Fév - 21:08

Greene Layla

Identité

Nom & Prénom
Greene Layla
Age
15 ans
Sexe & Orientation
Féminin- Hétérosexuelle
Groupe
Pans des Puits de Gypse
Altération?
Yes [x] No []
Layla peut communiquer avec les plantes. Recevoir leurs pensées et leurs en transmettre, c'est ce qu'on pourrait dire pour plus de simplicité. Mais voilà, c'est un peu plus complexe que cela, car avant d'atteindre les pensées des plantes, il faut traverser la barrière de sentiments qu'il y a devant. Car oui, les plantes ressentent ce que ressentent les humains; colère, tristesse, peur, joie, amour, douleur... Et ceux-ci sont deux fois plus développés car la plante ne sait rien faire d'autre que ressentir. Bref, il faut donc atteindre la plante « en plein cœur » avant de pouvoir réellement communiqué avec elle. C'est très épuisant pour Layla, c'est donc pour cela qu'elle ne peut l'utiliser qu'une heure grand maximum si c'est à petite dose, et pas plus de 15 minutes si c'est à grande dose.


"C'est ce simple souvenir qui me permet de tenir..."
Secret, secret...
Physique

Layla est petite, très petite par rapport à son âge. Ce sera la première chose que vous remarquerez chez elle. Ses traits fins et encore enfantins n'arrangent pas les choses non plus, c'est donc pour cela qu'en la voyant vous lui donnerez au maximum 12 ans. Ses cheveux noirs sont courts jusqu’aux oreilles, et partent dans tous les sens sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit.  Sous ses mèches se cachent de petits yeux bleus glacials, qui pourtant hypnotisent la plupart des personnes. Elle a un visage ovale et rondelet, avec un menton finissant en pointe.

Mais elle a beau ressembler à une gamine, elle n'en ait pas une et sait être très rapide et agile de ses membres. Elle sait très bien manié un arc, ainsi que quelques objets tranchants – résultats de quelques mois d'entraînement intensifs après la tempête. Elle paraît donc faible en apparence mais elle en est tout le contraire ! Elle ne quittera jamais son chapeau, d'une part parce qu'il lui sert beaucoup, d'autre part parce qu'il lui rappelle une époque heureuse de sa vie, lorsqu'elle était encore en Irlande.

Question vêtements, Layla peut aussi bien être très féminine que ressembler à un garçon manqué. Elle a dans sa tente des jeans, baskets, t-shirts, qu'elle met le plus souvent lorsqu'elle doit partir chasser ou s'occuper des plantes. Sinon, elle portera des robes, pour la plupart bleues et roses. Elle a aussi un sac à dos violet, qu'elle utilisera pour les grandes expéditions comme la recherche de nourritures, et un collier avec un coquillage dans une pochette de ce sac, si il n'est pas autour de son cou.
Psychologie

Layla, elle est rêveuse. Layla, elle est froide. Layla, elle est ce qu'elle est. Elle est complexe, très difficile à cerner. Elle est elle, mais cela peut de gens l'ont accepté, et n'ont fait qu'agrandir la cicatrice. Les moqueries, les railleries, les coups à la sortie du collège. Elle a toujours connu cela, jusqu'à la tempête. Des coups, des rires et des larmes. A la maison ?Encore des cris. Et dire que ses parents ont toujours cru qu'elle ne savait rien. Mais comment voulaient-ils qu'elle dorme sous ces reproches, ces critiques, sans cesse ?

Oui, Layla s'est renfermée dans sa coquille à cause des disputes incessantes de ses parents. Mais il y a deux précieux souvenirs qu'elle a gardé en mémoire: En Irlande, à ses 10 ans. A la plage, avec son grand-père. Et sa rencontre avec Phosphore. Oui, ces deux souvenirs sont restés gravés dans sa mémoire, et lui ont permis de continuer à se battre, jusqu'au bout. Malgré cela, Layla porte une cicatrice pas encore refermée. Au fond, elle est juste craintive envers les autres. Et pour se protéger d'eux, elle est froide, sèche, distante. Elle ne parle pas à grand monde, n'inspire pas vraiment confiance. Beaucoup de personnes ont envie de fuir en la voyant.

Pourtant, au fond, qui est-elle vraiment ?Une jeune fille qui aimerait juste être comme les autres, à se plaindre de ne pas avoir de petit ami ou fan des Boys Band divers et variés, surtout les coréens. Elle aurait aimé que son plus gros souci du moment était de savoir comment allait-elle s'habiller pour la sortie du lendemain. Elle aurait donné gros pour cela. Alors,  elle se les ait inventé. Pour que ce soit moins lourd à porter, surtout. Sauf qu'elle était vraiment fan de Boys Band coréens, au moins il y avait une part de vérité dans ce mensonge. Elle s'est toujours culpabilisé pour les disputes de ses parents, croyant que tout était de sa faute. Layla est aussi très gentille et à l'écoute des autres, même si elle ne parle que peu, elle essayera de vous consolez comme elle le pourra.

Elle a toujours énormément aimé les plantes, et encore plus depuis qu'elle a son altération. Communiquez avec elles lui permettent de se sentir plus légères – les plantes sont ses confidentes, même si ça personne ne le sait. Même avant la tempête, elle parlait parfois à son amaryllis qu'elle avait dans sa chambre. Bon, on peut la prendre un peu pour une folle comme ça, mais quand on est seul, on ne peut pas faire autrement n'est-ce pas ?Elle aime aussi énormément le bleu ciel, qui pour elle est une sorte de porte de sortie inaccessible.

Histoire

Trois jours avant la Tempête: 00h45 :

Dans sa chambre sombre, Layla serrait son oreiller aussi fort qu'elle le pouvait. Écouteurs dans ses oreilles, son branché à fond, ordinateur sur les genoux, elle n'avait pourtant plus la force de répondre à Phosphore. Même à travers le son, elle pouvait entendre les cris de ses parents. Oui, encore. Toujours la même rengaine, les mêmes reproches. Elle avait envie d'être rassurée, d'être consolée. Au lieu de ça, elle poussa un énième cri dans son oreiller. Elle ne pouvait pas demander ça à Phosphore. Tout cela était de sa faute après tout. Tous ces cris, tous ces reproches. Elle avait tout créés... N'est-ce pas ?

Dit, tu crois que le bleu va bien avec le rose ? Une question futile dont elle se fichait de la réponse. Mais derrière cela, il y avait une supplication. « Sauve moi » Voilà ce qu'elle voulait dire. Mais comment aurait-il pu deviner ?Et puis de toute façon, qu'aurait-il pu faire ?Rien, strictement rien. Elle remit la chanson, et ferma les yeux pour se plonger dans ses souvenirs les plus anciens, et essayer d'oublier les cris qui sortaient de sa porte.

*

Irlande- 5 ans auparavant : 16h33 :

« Whhhaaa, c'est beau grand-père ! »

La fillette de dix ans fixa ses yeux bleus sur le magnifique coquillage que venait de lui offrir son grand-père. Celui-ci sourit et le lui mit autour du cou, puis prit la main de sa petite fille et tous deux se mirent à marcher sur le sable. C'était l'été, il faisait beau et chaud sur la plage. La mer était calme, les mouettes volaient au-dessus de l'eau. C'était l'été. Son dernier été en Irlande. Le grand-père le savait, il l'avait sentit. C'était aussi pour cela qu'il avait offert ce coquillage à sa petite fille. Celui-ci, c'est son père lui-même qui lui avait offert avant de mourir... Oui, il était malade, cancer... Il n'avait plus beaucoup de temps, mais il avait tenu à le lui offrir avant de mourir. Car sa petite fille était tout pour lui, ils avaient une relation presque fusionnelle...

La petite était déjà très mûre pour son âge, pourtant ses parents s'entendaient bien encore à ce moment. Elle était heureuse ici avec son grand-père, son papa et sa maman !Mais voilà, elle a toujours été de nature sérieuse... « Tu tiens de ta grand-mère ! » Disait souvent son grand-père. Alors lorsque son grand-père s'arrêta près de l'eau pour chuchoter « Layla, je vais bientôt mourir... » Elle comprit tout de suite qu'elle ne verrait plus son grand-père.  Les larmes commencèrent à perler sur ses joues, alors qu'il la serrait dans ses bras. Ils restèrent comme cela un long moment, puis Layla chuchota:

« Tu... Diras bonjour... A mamie... »

Il hocha la tête, essuya ses propres larmes et celles de sa petite fille puis ils rentrèrent à la maison. Quelques mois plus tard il mourut, et ses parents furent obligés de déménager en Amérique. Ils vendirent la maison au bord de la mer et tous les merveilleux sourires qu'elle contenait...

*
Trois jours avant la Tempête : 00h55 :

Elle frissonna en reprenant ses esprits et répondit à Phosphore. Les larmes se mirent alors à couler sur ses joues, une fois de plus. Son grand-père lui manquait, l'Irlande lui manquait, son ancienne vie lui manquait... Ses parents ont commencé à se disputer à partir de ce déménagement et l'enfer à commencer... Le tout premier sujet de dispute: son école. Et elle était en face d'eux le jour où c'est arrivé... Mais ils se sont vite stopper pour la rassurer et l'envoyer dans sa chambre. S'en suivit une longue nuit de cris, la première parmi tant d'autres.

Elle s'est renfermée sur elle-même, à chaque dispute un peu plus. Dans sa nouvelle école, personne ne l'acceptait à cause de son air froid et son accent à couper le couteau. D'abord il y eut les surnoms moqueurs... Puis les railleries, les critiques... Et lentement, tout s'est mit en marche.  Elle ne disait rien à ses parents pour ne pas les inquiéter, mais à 12 ans tout à déraper. Pour la première fois, un groupe l'a attendu devant le collège. Pour la première fois, elle a reçut des coups. Pour la première fois, elle a dû mentir à ses parents. « Je suis tombée dans les escaliers » A-t-elle dit. Ils n'ont pas cherché plus loin, cependant ils ne comprenaient pas comment leur fille pouvait devenir aussi maladroite en peu de temps.

Yeux aux beurres noirs, côtes cassés, chevilles foulées, bleus, bosses, hématomes... Chaque jour, elle revenait avec un peu plus de blessures, et chaque fois un mensonge de préparer. « C'est l'adolescence, lui expliqua un jour sa mère, ton corps change et tu as du mal à le contrôler. » Si seulement elle pouvait le leur dire. Mais elle ne le pouvait pas, c'était de sa faute, de sa faute. Alors elle s'est évadée autrement, par les plantes. Elle lisait de nombreux livres sur elles, apprenait tout ce qu'il fallait savoir. Sur internet, elle s'inscrivit sur un forum de plantes, et commença une longue correspondance avec ces personnes. Surtout une en particulier: Phosphore. Ils passaient beaucoup de temps à parler de tout et de rien, des plantes aussi évidemment. Bien vite elle s'inventa une vie, étrangement elle avait peur qu'il se doute de quelque chose à travers de l'écran. Et puis il y eut ce deuxième souvenir qui lui permit de reprendre un peu pied...

New York- 2 ans auparavant : 10h30 :

Les insultes tournaient encore dans sa tête. Ils avaient fait fort cette fois: elle avait dix coupures sur les bras, une bosse qu'elle essayait de cacher avec sa mèche et un poignet foulé. Malgré cela, elle arrivait encore à sourire. Tout simplement parce qu'aujourd'hui était un jour spécial: elle allait voir Phosphore, en chair et en os. T-shirt manches longues pour cacher les griffures, lissages de la mèche pour la bosse, et elle enleva le bandage qui soutenait son poignet. Tant pis pour la douleur. Il ne fallait pas qu'il se doute de quelque chose, et encore moins qu'il pose de questions. Car serait-elle capable de lui mentir encore plus ?Sûrement pas.

Pour pouvoir le voir, elle avait menti à ses parents en disant que c'était « une amie ». Un mensonge de plus ou de moins de toute façon. Elle lui avait donné rendez-vous au Time Square à 13h30- encore 3heures à attendre. Elle était en ce moment même aux côtés de ses parents qui parlaient boulot, pour changer. Elle ne suivait plus la conversation, qui se terminerait sûrement par une mini-dispute, petite pour ne pas alerter les collègues. Elle connaissait cela par cœur, maintenant. Et ce soir, ça allait encore hurler. Mais pour l'instant, il ne fallait pas qu'elle y pense. Se fixer sur Phosphore. Se fixer sur Phosphore. Ne plus penser à autre chose. Il le fallait, sinon elle allait gâcher cette journée.

13h27:

Il allait venir. Il était juste en retard. Il allait venir. Il avait encore 3 minutes devant lui. Il allait venir. Elle était tentée de lui envoyer un énième sms, mais elle se retint. Elle allait se faire passer pour une harceleuse sinon. Elle regarda nerveusement autour d'elle, cherchant une chevelure blonde bien distincte, mais elle ne la vit pas. Soupirant pour la quatrième fois en cette minute, elle glissa un regard vers ses parents qui discutait encore, un peu plus calmement cette fois. Il faut dire qu'il y avait un peu de mon au Time Square, ce jour-là. Inspirer. Expirer. Il allait venir. Il DEVAIT venir. Elle vérifia si ses manches étaient bien mises, si sa bosse n'apparaissait pas. Impeccable. Tout était impeccable. La chevelure blonde apparut alors dans son champs de vision: il était 13h30. Pile à l'heure.

16h05:

Ses parents avaient pâlis, mais n'avaient rien dit. Pour l'instant du moins. Ils lui feraient la morale plus tard, dans la voiture. Elle le savait. Dans dix minutes, ils allaient hurler. Encore, toujours des cris. Ils ne savaient faire que cela, hurler. Dans dix minutes, elle devrait laisser Gabriel. Dans dix minutes, elle allait devoir retrouver sa vie normale. Pour oublier cela, elle n'a fait que parler de tout le temps où Phosphore était avec elle. Il n'était pas très causant. Elle non plus, en temps normale. Mais voilà, il fallait bien qu'elle casse ce silence. Il fallait bien qu'elle soit comme derrière un écran. Elle aurait voulu le supplier de l'emmener avec lui. De la sauver de cet enfer. Mais elle ne le pouvait pas. C'était de sa faute après tout, non ?Alors elle devait en subir les conséquences.

Elle lui dit au revoir. Rejoignit ses parents qui l'attendaient de pied ferme. Ils rentrèrent dans la voiture, et partir. Elle lui envoya tout de suite un sms pour le remercier de cette magnifique journée. Car même si il n'avait pas dit grand chose et qu'il était resté de marbre, il lui avait fait énormément de bien. Elle se sentait légère, prête à affronter le lendemain, et les jours suivants. Elle se battrait. Resterait debout, rien que pour le revoir un jour, même si ses parents lui juraient qu'elle ne le reverrait plus. D'instinct, elle savait que c'était faux, mais mieux valait ne pas les contredire. Surtout que pour une fois, ils étaient d'accord sur un sujet.


*

Trois jours avant la Tempête : 01h25:

Je vais me coucher, bonne nuit. Elle devrait compter le nombre de mensonges qu'elle dit par jour. Il y en aurait pas mal, en fait. Mentir sur ses états. Mentir sur ses blessures. Mentir sur tout, et rien. Elle ne pourrait pas dormir tant que les cris n'auront pas cessés. Avec un peu de chances, ils vont se fatiguer et se coucher dans pas longtemps. Avec un peu de chances, elle pourrait avoir une nuit à peu près correcte. Bon sang, et le lendemain il lui faudrait retourner en cours. C'était vraiment dur à vivre. Elle essuya ses dernières larmes et se concentra sur les souvenirs. Il fallait s'y accrocher, pour ne pas tomber. Les cris cessèrent. Elle posa son ordinateur et se glissa sous sa couette. Quelques minutes plus tard, elle dormait déjà.

Jour de la Tempête: 20h16:

Bip bip bip. Le bruit incessante de cette machine l'irritait. Bip bip bip. Elle n'arrivait pas à le croire. Cette fois, ils l'avaient vraiment eu. Elle a atterrit à l'hôpital la veille, après avoir été une énième fois tabassé devant le collège. Elle se souvient avoir craché du sang. Puis le trou de noir. Elle s'était réveillée ici, il y a une demi-heure. Elle n'avait même pas écouté ce que le médecin lui avait expliqué. Elle avait une blessure grave à l'intérieur d'elle, ça c'était sûr. Mais laquelle, elle ne saurait dire. Non, ce qui la stressait, c'était le fait que ses parents savaient, maintenant. Qu'elle était martyrisée au collège. Mince, comme si ils n'avaient pas assez de problèmes comme ça. Ça lui donnait envie de pleurer.

Heureusement, les heures de visites étaient terminées, et elle ne les verrait pas avant le lendemain. Elle pourrait préparer son discours, au moins. Mais aucun mot ne lui venait en tête, là maintenant. Sur la télé qu'elle avait allumé, ils parlèrent d'une Tempête qui se dirigeait vers eux, mais elle n'y prêta pas attention. Pas plus que lorsque les nuages noirs prirent place dans le ciel. 21H40. Les éclairs bleus zébrèrent le ciel. Elle y prêta attention. Elle eut peur. Mais elle ne pouvait pas bouger. Elle se cacha sous ses couvertures, mais cela ne servit pas à grand chose. 22H, elle était inconsciente, sous les draps, seule dans cette chambre trop grande pour elle.

*

Lendemain de la Tempête: 11h26:

Elle s'éveilla tant bien que mal, ouvrant les yeux alors que les rayons d'un soleil qui ne chauffait que peu l'éblouissaient. Elle se redressa tant bien que mal sur son lit, regardant autour d'elle. Tout était silencieux. Les machines avaient étrangement fondus. Dehors, il y avait... De la neige. Et des plantes. Beaucoup de plantes. Bon sang, mais qu'est-ce qu'il s'était passé ici ? Elle se redressa sur son lit, arrachant la perfusion de son bras. Elle se leva de son lit et sortit prudemment de la chambre. Des vêtements d'infirmières ou même de civils jonchaient le sol. Elle parcourut l'hôpital de long en large. Aucune trace d'adultes. Mais tous les enfants étaient présents. Était-ce normal ?

La suite fut assez floue. Une panique générale, puis un nouveau calme. Une décision prise, des médicaments et de la nourriture embarqués dans des sacs. Des meneurs de groupe, les moins touchés par les maladies ou autres. Ils sortirent de l'hôpital. Dehors, tout était vert et blanc. La neige et les plantes. Ils marchèrent, longtemps, les plus forts aidant les plus faibles. Elle, elle passait son temps à tousser et à cracher quelques gouttes de sang. Ce n'était rien de grave, cela allait vite guérir -c'est le peu de choses qu'elle avait entendu du médecin- mais elle devait se reposer souvent.

Les jours passèrent, quand ils finirent par arriver dans différents groupes de Pans. Finalement, lorsqu'il dût y avoir un choix, elle finit par aller dans le groupe des Pans des Puits de Gypse: c'était l'endroit le plus sûr. Pas qu'elle était particulièrement froussarde, mais elle voulait au moins guérir convenablement. Elle chercha son portable, mais il avait fondu dans sa poche. De toute façon, il devait sûrement ne plus y avoir de réseau. Elle se demandait si Phosphore avait survécu. Ses parents étaient sûrement morts, aussi, comme les adultes de l'hôpital. Les larmes lui montèrent aux yeux, mais elle les refoula. Il fallait être forte, une fois de plus.

Deux semaines après la Tempête: les nouveautés...

Pans. Longs-Marcheurs, altérations. Gloutons, Cyniks. Tant de nouveaux mots en si peu de temps. Pourtant, elle connaissait déjà les définitions par cœur. Elle vivait dans un nouveau Monde maintenant, alors il était temps d'oublié le passé, pour tout recommencer à apprendre. La cuisine, la chasse. Mais surtout, elle passait beaucoup plus de temps avec les plantes qui poussaient à une vitesse incroyable. Elle leur parlait déjà avant; mais là, elle avait l'impression de les entendre en retour. Et un jour, elle finit par comprendre qu'elle n'hallucinait pas. Elle les comprenait vraiment.

Mais elle n'était pas folle. Ou alors elle ne s'est pas aperçue qu'elle l'était devenue. Bon, restez calme, et essayer de traduire. C'est qu'il y avait tout un flot d'émotions dans ces... Pensées. Oui, ça devait être des pensées. Elle passa dix minutes à traduire, mais elle se sentait tellement fatiguée qu'elle finit par abandonner et retourner dans sa tente. Alors qu'elle réfléchissait à ce qu'il venait de se passer, cherchant une explication logique, l'évidence s'imposa alors à elle. Elle a toujours adoré les plantes. Elle passait tout son temps libre avec elles, depuis la Tempête. Elle leur parlait, sans cesse. Alors cela devait sûrement être son altération, cela paraissait logique.

Elle passa les semaines et les mois suivants à s'entraîner pour le maîtriser, avec en parallèle tout ce qu'il fallait savoir sur le combat. Il fallait être prête, au cas où un jour elle aurait affaire aux créatures de ce nouveau monde. Et puis, il ne fallait pas qu'elle soit faible et impuissante. Pas cette fois. Cette fois, elle serait forte. Pour son grand-père, pour Phosphore, pour ses parents. Elle combattrait. Elle serait forte. Elle se le jurait sur ce coquillage qu'elle avait toujours quelque part sur elle.

Irl
►Votre Pseudo ?:Mat', ou Layla 8D
►Votre âge ?: 13 balais
►Double-compte ?: Ouaip, celui de Matthew, votre fondatrice adorééée 8D
►Avez-vous lu le règlement ?:[JE M'AUTOVALIDE PARKE JSUIS LA BOSS /PAN/]
►Un petit truc à rajouter ?: Je vais super trop m'amuser avec Layla, z'allez voir *v*
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Doug Carmichael


Doug Carmichael

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Date d'inscription : 06/10/2012
Localisation : Ile Carmichael

Feuille de personnage
Nom: Carmichael
Prénom: Doug
Groupe: Doug Carmichael
Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée]   Layla Greene °{ Le souvenir, pilier de sa pauvre vie. [Terminée] EmptySam 2 Mar - 16:11

Fiche validée !


Re-bienvenue, Laylinouh ♥ !


C'était vraiment une présentation toute choupinouh que tu as là !
Ta présentation est maintenant validée, ainsi que le loliconage de Gaby. Tu peux dès à présent accéder à la zone RP ! Mais avant, n'oublie pas de recenser ton avatar dans le bottin. Si tu n'as pas encore trouver de partenaire RP, tu peux faire ta demande ici et tu peux même faire le suivit de ton personnage dans cette partie ! Aussi, si tu pouvais voter sur les top-sites de temps en temps, cela nous aiderait beaucoup. :3

Voilà voilà, si tu as la moindre question n'hésite pas à contacter le staff, et encore bon RP à toi !
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https://autremondeend.1fr1.net
 

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